Les 10 commandements d'une newsletter réussie
Si vous avez lu notre dernier article sur cette même thématique, vous savez maintenant pourquoi vous avez tout intérêt à réfléchir à inclure la newsletter dans votre stratégie de communication.
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Il me semble nécessaire de commencer par un bref rappel de ce qu’est une newsletter, car il y a très souvent confusion entre newsletter et emailing (et tous ces anglissismes ne nous facilitent pas la tâche, je vous l’accorde).
L’emailing, c’est le fait d’envoyer des courriers électroniques à un grand nombre de personnes. Jusque là, on se comprend. Un type d’emailing que l’on connaît bien, par exemple, c’est ce message automatique de confirmation que l’on reçoit après avoir passé une commande sur un site. Il peut également s’agir de prospection, ou bien d’un email promotionnel envoyé en période de soldes. Puis, nous avons aussi notre chère newsletter, qui est donc une sorte d’emailing parmi d’autres.
La newsletter, c’est le fait d’envoyer des emails à son audience, de manière régulière, pour lui proposer du contenu nouveau. Notre vieil ami Le Petit Robert nous dit que c’est une lettre d’information périodique et nos confrères canadiens parlent d’info-lettre.
Partant de ces définitions :
❌ Envoyer des emails quand vous avez le temps ou quand vous êtes inspirés : ce n’est pas régulier, donc ce n’est pas une newsletter.
❌ Envoyer des emails uniquement en période de soldes : c’est de l’emailing promotionnel, c’est très bien d’en faire, mais ce n’est pas une newsletter.
❌ Envoyer une liste des produits de son catalogue : c’est de la prospection, mais ce n’est pas une newsletter.
Je pense que vous suivez le raisonnement.
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Cela étant dit, c’est bien beau de savoir qu’il faut le faire, il faut maintenant apprendre à le faire.
Rédiger sa newsletter, c’est un peu comme faire une recette. D’abord, quand on débute, on suit à la lettre le livre de recette, on met les bons ingrédients dans les quantités indiquées. Et puis parfois, quand on se sent à l’aise, on improvise. Tiens, si je mettais un peu plus de ceci, ou un peu moins de cela. Des fois, ça fonctionne ; et des fois… bof. Donc on ajuste.
Eh bien ce processus là, qui vous est bien familier si vous avez déjà expérimenté la situation que je viens de décrire, vous pouvez l’appliquer à votre newsletter.
Mais attention ! Que vous soyez novice ou expérimenté, il y a quand même des indispensables à suivre, et c’est ce qu’on va voir tout de suite.
Commandement #1 - Un objectif, tu définiras
Parce que la réponse à cette question va conditionner toute la suite, il est très important d’y répondre. Pourquoi j’envoie cette newsletter ? Est-ce que je souhaite :
- générer plus d’appels ?
- générer plus de trafic vers mon site web ?
- démontrer mon niveau d’expertise ?
- travailler ma présence globale ?
Cela vous semblera peut-être pertinent de faire tout ça à la fois, mais choisissez quand même UN objectif principal.
Commandement #2 - Envie d’ouvrir, tu donneras
Vous aurez beau rédiger le meilleur des emails, s’il n’est ni ouvert, ni lu, votre talent sera gâché à tout jamais.
Pour donner envie d’ouvrir, il faut travailler 3 points :
- L’expéditeur : Les statistiques montrent que les emails sont plus ouverts quand l’expéditeur est une “vraie” personne. On préfèrera donc “Laetitia, de Koalità”, à simplement “Koalità”.
- L’objet : Le sujet de votre email doit donner envie de cliquer, susciter l’envie, teaser votre lecteur. Prenez donc un peu de temps pour le rédiger correctement.
- L’avant-texte : C’est la phrase que l’on peut lire après l’objet de l’email. Vous pouvez la rédiger pour donner encore un petit peu plus d’information, comme un sous-titre.
En fonction de la messagerie et du support de connexion de l’utilisateur, il ne verra pas le même nombre de caractères pour votre objet et votre avant-texte. Aussi, pensez à concentrer les mots clés au début de vos phrases.
Commandement #3 - Ton propre style, tu trouveras
C’est en trouvant votre style et votre ligne éditoriale que votre lecteur appréciera vous lire, voire reconnaîtra vos textes sans même avoir besoin de lire votre nom (le goal ultime).
De plus, prendre plaisir à rédiger créera pour vous de l’engouement qui fera de vos tâches de rédaction, un vrai moment de plaisir.
Commandement #4 - Du contenu unique, tu rédigeras
On va considérer 2 points ici.
Déjà, le contenu que vous rédigez pour votre newsletter, votre lecteur ne doit le retrouver nulle part ailleurs sous cette forme-là. Ni dans un article de blog, ni dans une vidéo, ni dans un post de réseau sociaux. Sinon, quel serait l’intérêt de vous confier son adresse e-mail, pour que toutes les semaines vous vous contentiez de faire le copier/coller de vos publications Instagram ?
Et puis, on va aussi toujours prendre en compte les attentes de son audience. On veut rédiger du contenu unique qui le satisfera. Peu importe que vous ayez très envie d’aborder ce sujet, si tout le monde s’en fout, alors vous perdrez votre temps à le rédiger, et vous allez saouler tout le monde.
Commandement #5 - Où te trouver, tu indiqueras
Pensez à mentionner toutes les plateformes sur lesquelles on peut vous suivre : comptes de réseaux sociaux, blog, chaîne Youtube, etc…
Et surtout, n’oubliez jamais de préciser comment vous contacter, voire d’encourager les gens à le faire. Il n’y a pas plus précieux qu’un lecteur qui répond à un email, même pour critiquer son contenu (de façon constructive de préférence).
Commandement #6 - Aux CTA, tu penseras
Ok, je suis obligée de refaire une petite…
Pause ⏸️
CTA c’est le sigle pour Call to Action. En français, on dirait un Appel à l’Action (mais un AAA, c’est quand même moins facile à dire qu’un CTA).
Grosso modo, c’est toutes les fois où vous demandez à votre lecteur de faire quelque chose. Dans le cadre d’une newsletter, votre CTA est généralement directement lié à votre objectif (voir commandement #1).
On pourra trouver des CTA, la plupart du temps sous la forme d’un lien ou d’un bouton, comme :
- “Sélectionne un créneau pour réserver un appel découverte avec moi”
- “Clique sur ce bouton pour lire le dernier article de blog”
- “Réponds à ce questionnaire pour me donner ton avis”
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L’idéal, c’est de définir un CTA unique par newsletter car on va considérer que, plus on demande de choses, plus le lecteur va se perdre, et moins il va en faire.
Il est par contre fortement recommandé d’insérer cet unique CTA plusieurs fois dans son email, à des points pertinents.
Et si on a plusieurs CTA et que ça nous paraît pertinent et pas trop assommant, alors feu.
Commandement #7 - Ta liste d’email, tu soigneras
Il y a tellement de choses à dire sur la liste d’emails que ça fera probablement l’objet de plusieurs autres articles. Mais en attendant, quand on veut commencer à envoyer une newsletter en partant de zéro, voici ce qu’il faut retenir :
Si vous contactez des clients dans un cadre professionnel, alors techniquement, vous n’êtes pas obligés de recueillir leur consentement. Sinon, il faudra demander à chaque personne de votre liste l’autorisation éclairée de la contacter par ce biais. Cela peut se formaliser par une case à cocher au moment d’un achat en ligne, ou bien d’une simple question posée au moment de payer en magasin.
La plupart des outils d’emailing proposent des formules dont le prix évolue en fonction du nombre de contacts auxquels vous envoyez des emails. Vous avez donc tout intérêt à ne pas ajouter n’importe qui à cette liste, mais des personnes qui ont décidé d’y être, ou bien que vous avez identifiées comme pouvant être intéressées par ce que vous racontez.
D’ailleurs, il est obligatoire de toujours laisser la possibilité de se désabonner de votre contenu, via un bouton que l’on trouve habituellement en fin d’email.
Cela vous permettra également de ne pas fausser vos statistiques. En effet, si vous ajoutez n’importe qui à cette liste, il y a fort à parier qu’on y retrouvera des gens qui ne savent plus qui vous êtes, ou qui n’ont pas envie de vous lire. Et à force, cela se traduira par des taux d’ouverture de vos emails peu satisfaisants, voire décourageants.
Faites-vous donc ce cadeau, et ne gardez dans cette liste que des personnes qui vous lisent et vous apprécient pour ce que vous leur apportez.
Commandement #8 - Régulier, tu seras
C’est un incontournable pour une newsletter. Par définition, celle-ci se doit d’être régulière.
Choisissez votre fréquence en étant honnête avec vous-même sur la quantité de chose que vous pensez pouvoir dire, mais aussi le temps que vous pourrez y consacrer. Quotidienne, hebdomadaire, bi-mensuelle, mensuelle, trimestrielle… Toute fréquence est bonne, l’essentiel est de trouver la vôtre, et de vous y tenir !
Je préconise également de rédiger un calendrier prévisionnel. Rien de pire que de se retrouver la veille de l’envoi d’une newsletter en ne sachant pas de quoi parler.
Commandement #9 - Un outil dédié, tu utiliseras
Ce n’est pas parce qu’il arrive à la fin que c’est un des points les moins importants. Cela a plus de sens de le retrouver ici, mais c’est sûrement le commandement le plus important à suivre : vous DEVEZ utiliser un outil dédié pour envoyer vos newsletters. On n’utilise JAMAIS sa boîte de messagerie classique pour le faire.
Malheureusement, je reçois encore trop souvent des newsletters envoyées depuis Gmail. Pire, l’expéditeur ne les ayant pas masquées, je peux même voir la liste des adresses email de tous les destinataires. Niveau confidentialité, on fait difficilement pire…
Mais c’est loin d’être la seule raison pour laquelle il faut absolument se tourner vers un outil dédié. Il y a également de nombreuses fonctionnalités indispensables dont vous vous privez, comme :
- Offrir la possibilité de se désabonner
- Optimiser les chances de ne pas tomber dans les spams
- Voir vos statistiques d’ouverture / de lecture / de clics
- Proposer une mise en forme esthétique et responsive (c’est-à-dire qualitative quel que soit le support d’ouverture - ordinateur, tablette, mobile )
- Segmenter votre audience
- Donner de la crédibilité à votre démarche …
… Et j’en passe !
Commandement #10 - ...
En vrai j’en ai trouvé que 9 de vraiment indispensables, mais je trouvais ça plus sympa de me la jouer Moïse et de dire “Les 10 commandements”.
Si vous êtes arrivés jusqu’ici, bravo ! Vous commencez peut-être à voir se dessiner dans votre tête les premières ébauches de ce qui sera VOTRE newsletter. Mettez-les sur un brouillon, relisez, peaufinez… et quand vous vous sentez prêts : envoyez !
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Image de l'article générée par l'intelligence artificielle Midjourney.